Cette photographie a été prise dans le par national d'Amboseli au Kenya en 2019.
Ce voyage était un projet que j'avais depuis une dizaine d'année : depuis que j'avais commencé la photographie... ou même depuis mon enfance en fait.
J'ai commencé à me passionner pour la photographie lors d'une coopération au Tchad, et c'est le monde animalier (et plus particulièrement ornithologique) qui m'a poussé à investir dans mon premier appareil photo... et que le virus a pris.
Mais bien avant ça, j'ai été bercé par les histoires de Baden Powell lors de ses séjours en Afrique. Le coté mystérieux, mystique et sauvage d'un continent fantasmé m'a toujours attiré. Le scoutisme a été pour beaucoup dans cet amour de la nature qui ne m'a jamais lâché, et c'est sans doute aussi pour ça que je m'étais envolé pour 2 ans au Tchad.
Une fois de retour en France, je rêvais de revenir sur ce continent exceptionnel, avec un meilleur matériel que mes premiers appareils (un 450D + 18-200 à l'époque...), et pouvoir ramener des clichés dignes d'un MDH, Laurent Baheux ou autre Viencent Munier... du moins qui a mes yeux l'aurait été ;)
J'ai donc pu concrétiser ce rêve avec ma femme en 2019, elle qui s'était aussi mise à la photographie et partageait cette envie.
Voilà pour le contexte.
En ce qui concerne cette photo plus particulièrement, nous étions tôt le matin, à peine rentré dans le parc quand nous voyons au loins un groupe d'éléphant avançant dans notre direction.
Là où nous étions, nous avions ce cadre idéal : le Kilimandjaro en arrière plan, l'accacia typique de la région, et une zone dégagée. Nous avons donc fait stopper la voiture juste où il fallait pour soigner le cadrage, et avons attendu.
Nous stressions un peu, car le mont se couvrait petit à petit, et avions peur de ne plus le voir lorsque les éléphants passeraient. De plus, notre guide nous insistait en disant que cela nous mettais "en retard" pour pouvoir tout voir...
Fort heureusement, nous n'étions que tous les deux, et n'avions donc pas de compagnons privilégiant la quantité à "LA" belle scène. C'est aussi ça l'animalier, savoir attendre et renoncer en espérant rapporter des images plein la tête.
Nous avons donc attendu 30mn le temps que ce groupe passe là où nous avions anticipé, permettant ce cliché... et n'avons aucun regrets : certes, cela nous a amputé d'une partie de la visite, mais qu'importe ! Cette scène magique valait largement les autres observations que nous aurions pu faire.
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